La presse française commence a faire les premiers bilans du millésime 2008 avec guère d'optimisme...
Même, si je pense qu'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, il est néanmoins intressant de voir ce que pensent "les spécialistes".
- "Une année extrèmement difficile", "ni la quantité, ni la qualité ne seront au rendez-vous" selon Le Figaro, en cause un "hiver trop doux, un printemps pas assez chaud et un été pluvieux".
L'autre facteur ayanat affecté la production est la destruction des vignes, "on a arraché beaucoup de vignes, notamment dans le Languedoc, entre 10 000 et 12 000 hectares".
- Le Monde quand lui relève les que "cette année, le cycle végétatif de la vigne et l'évolution de la maturation des raisins ont dû s'accommoder d'une météo qui n'a pas hésité à jouer au Yo-Yo avec de soudaines alternances de fortes pluies et d'insolation, de coups de froid et d'épisodes de chaleur".
Je partage totalement l'avis d'Yves Bénard, président du Comité des vins de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INOQ, ex-INAO) : "Au final, 2008 sera un millésime qui départagera les bons vignerons de ceux qui le sont moins".
Nous l'avons vérifié cet automne avec les vignerons partenaires de Mesvignes qui ont déployé des efforts considérables lorsque c'était nécessaire pour leur permettre de continuer d'obtenir des vins d'une très bonne qualité.
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